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Responsable de 99 personnes. C’est le nombre de personnes que Monsieur Fazal Akbari transporte en tant que chauffeur de bus aux heures de pointe.  

« Remscheid, Wermelskirchen... tout le district de Rhénanie-Berg et sa nature sont très beaux. En tant que chauffeur de bus, je me déplace beaucoup et je le sais donc très bien. Ma femme et moi travaillons ; nos enfants vont à l’école.  Nous avons noué des contacts et créé un nouvel environnement. En tant que famille, nous nous sentons chez nous et nous voulons construire notre avenir ici. »

Fazal Akbari est arrivé seul en Allemagne en 2014 en tant que réfugié. En 2017, sa famille était enfin réunie - soit Fazal et Zarghona et de leurs enfants, qui étaient alors en bas âge et adolescents. Fazal Akbari s’épanouissait dans le travail. Mais après avoir perdu son emploi en 2022, une nouvelle orientation s’imposait à nouveau. 

Reprendre ses études d’architecture, interrompues en Afghanistan, n’était pas une option. Cela aurait pris trop de temps compte tenu d’un entretien nécessaire pour la famille.
 

Il est très demandé pour les transports publics.

Il s’est adressé début avril 2022 au pôle conseil du service d’intégration communal (KIM) à Remscheid. Devenir chauffeur de bus lui a semblé tentant lors de la consultation avec la gestionnaire de cas (case managerin), Mme Gül Altin. Il a passé avec succès la qualification et a réussi à se réorienter. M. Akbari a envoyé cinq candidatures – et a reçu cinq réponses positives. En effet, il avait trouvé un créneau pour lui sur le marché du travail.  

Aujourd’hui, M. Akbari travaille à plein temps et par roulement pour la RVK (Regionalverkehr Köln) dans le district de Rheinisch-Berg.

La conduite responsable, c’est son truc - il l’avait fait en Afghanistan, entre autres pour l’Organisation mondiale de l’alimentation. C’est un collègue apprécié. « M. Akbari a rapidement appris les lignes. Il est très sympathique et toujours prêt à aider en cas de besoin », explique M. Nesic, le responsable des ressources humaines de la RVK.

Les Akbaris sont heureux d’avoir trouvé un nouveau foyer en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, où ils peuvent vivre et travailler.

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